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Opération cigogne, c'est reparti !

Derniers commentaires
14 juillet 2014

Plus d'un an ...

... sans nouvelles...

et pourtant il s'en est passé des choses en une année.

En vrac et de façon résumée : 
- un bébé en juin
- un mariage en novembre
- un aniversaire choupinesque marqué par un accident de voiture
- la dépose de notre dossier d'adoption en janvier
- la mise en vente de notre appart en février
- l'audience au TGI début juin
- Les 1 an de notre pipounette
- le jugement du tribunal reçu samedi dernier : l'adoption accordée

et notre déménagement à venir...fin juillet

autant vous dire qu'on ne l'a pas vue passer cette année...et voilà pourquoi nous n'avons pas trouvé le temps de venir vous la raconter.
Je ne vais pas promettre de revenir ici plus régulièrement, je m'en voudrais de ne pas tenir ma promesse mais j'essaierai, parce que j'en ai vraiment envie et qu'écrire me manque.

à bientôt donc

M.

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29 juin 2013

Elle est là...

Nou avons passé des mois à venir ici en pointillé trop occupées par la vie tout simplement pour avoir le temps de venir la raconter, mais je ne pouvais pas ne pas venir ici pour vous dire que numerodeuze s'était décidée à venir nous rejoindre, pour venir vous dire à quel point ce moment a été intense, que les émotions qui me traversent depuis sont indescriptibles et que j'attends son retour à la maison avec impatience.

J'ai passé tous ces mois "à coté" de cette grossesse, sans vraiment l'investir, pour plein de raisons, toutes les plus mauvaises que les autres et sans aucune fierté je vous rassure. Si bien qu'au moment M j'ai été très inquiète, inquiète de ne pas me sentir à ma place, ou plutot de ne pas sentir MA place. Inquiète que ce "désintrêt" ne se révèle plus pregnant que j'imaginais. Inquiète de ne rien ressentir, de ne rien éprouver.

J'étais totalement folle de penser que ça pouvais arriver.

Cette naissance, bien que les conditions n'aient pas été des plus favorables (plus de 24h sans dormir...) s'est super bien passé. Les sage-femmes qui se sont suivies ont été très bien, chacune dans un style très différent, mais à l'écoute d Cactus et de ses envies, à l'écoute de ce que nous avions à dire, à formuler comme demande. La dernière a super bien accompagnée ma chérie qui a réussi à mettre Numérodeuze au monde en 3 poussées sur une seule contraction, ce qui a définitivement achevé de lui rendre la confiance en ses capacités de maman.

De mon coté mes angoisses n'ont pas été apaisées de suite car je n'ai pas réellement eu ce sentiment de l'avoir reconnue de suite, pas comme avec numeropreumse, mais quelqu'un de très intelligent m'a dit judicieusement que c'était normale, elle était une autre et j'ai compris. La petite a beaucoup pleuré ensuite mais dès que je l'ai eue contre ma peau, elle s'est calmée quasiment instantanément.

Apaisée, ele a fini par entrouvir ses petits yeux pour les coller dans les miens et le monde a cessé de tourner. Je savais qu'elle était tout pour moi, j'espère qu'elle a compris, que je serai toujours là pour elle. Elle m'a fait pipi dessus, j'ai pris ça comme un oui !

Enfin tout ça pour dire que ce n'est pas parce c'est un second enfant, qu'on éprouve moins d'émotions, les émotions sont différentes, et tant mieux.

J'ai hâte de l'avoir avec nous.

Mutine

 

 

 

 

23 février 2013

Le 2ème bébé

(Oui, le 2eme et non d'emblée le second, car on ne sait jamais, même si on a notre petite idée sur le nombre de lardons souhaités...).

Le 2eme bébé donc, serait-il dès sa conception différent ? Notre dernier post date d'il y a plus de 6 semaines et l'inspiration n'est pas en cause. Simplement le temps nous manque et, il faut l'avouer, nous sommes forcément moins "centrées" sur le bidon que nous ne l'étions pour Choupi.

Le 2eme bébé, en cela, est différent dès le départ. Il n'est pas encore né mais il est déjà le cadet de son aîné. Il ne sera jamais enfant unique et en cela, ils ont tous deux une place qui n'appartient qu'à eux. Peu à peu, on se fait à l'idée que Ptit Deuz ne vivra pas les mêmes neuf mois que sa grande soeur, et cela ne nous pèse pas plus que ça, bien que l'on s'interroge. Fait-on tout ce que l'on peut pour ce 2eme bébé ? Je sens bien que la fatigue est plus présente, et bien que Mutine assure comme un chef, il n'est as toujours possible de s'affaler sur le canapé en rentrant du boulot. En cela, la semaine que notre choupinette a passée à l'hôpital a été compliquée. Aux nausées incessantes se sont ajoutées les questions les deux soirs où c'est moi qui suis rentrée dormir à la maison : est-ce que je privilégie l'un des enfants par rapport à l'autre ? Evidemment, c'est à peu près en forme que j'étais le plus utile auprès de Choupi mais je ne pensais pas être confrontée si tôt à ces questions. 

Peu à peu, la grossesse avance, on est en train d'en franchir la moitié. Demain s'achève la 20ème semaine de grossesse. Les mouvements du bébé sont bien présents désormais, des petits coups encore indolores mais bien présents, tout ce qu'il y a de plus agréable donc et suffisemment présents pour que Mutine puisse en profiter également. 

Et comme il faut reconnaître que oui, le blog manquait cruellement de nouvelles ces derniers temps, en voici une pour patienter jusqu'au prochain post : en principe, notre 2ème bébé aura au moins un point commun avec sa grande soeur. Supergygy nous a annoncé que l'on attendait une seconde fille. 

Cactus

 

2 janvier 2013

Petit bonheur deviendra grand

Nous voilà en 2013, ce tout début d'année signe un bonheur tout débutant, celui qui commence à germer dans mon palpitant tout doucement. Au fur et à mesure que le temps passe et que les risques s'éloignent, je commence à ressentir et à projeter. C'est agréable, même si ça fait toujours un peu peur.

J'ai durant toutes ces semaines, en plus d'avoir énormément culpabilisé, été triste et un peu inquiète aussi de de ne pas ressentir d'émotion. Je me suis sentie indigne de cette petite grenouille que j'ai ignorée volontairement, dont j'ai volontairement mis de coté l'existence réelle...mais je crois que je viens de comprendre qu'en réalité ce n'était pas réellement une absence d'émotion c'est juste que je ne m'autorisais pas à les ressentir pour ne pas avoir à en souffrir très surement.

Les débuts de grossesse, en cela, sont bien compliqués pour celles qui ne peuvent ressentir physiquement les choses. Ma petite cervelle a eu beaucoup d mal à intégrer que cette petite grenouille était bien là et surtout que j'avais le droit de me réjouir qu'elle y soit !

Quoi qu'il en soit, même si le rythme de la vie ne permet pas d'accorder autant d'attention à ce petitDeuz en construction, j'ai desormais conscience de sa présence, et même si c'est encore un peu difficile de ressentir, d'extérioriser ma joie et le bonheur certain que je ressens à l'idée de la venue de ce deuxième petit bout, je comprends peu à peu que je suis profondément heureuse et surtout que j'ai le droit de l'être.

Mutine

27 décembre 2012

Terre d'exil, terre d'asile

En ces temps de débat, de manifestations, de slogans plein d'humour ou plein de haine, de discours plein de souffle à l'Assemblée Nationale, en ces temps d'exil fiscal où un petit pays juste de l'autre côté de la frontière s'apprête à accueillir "toute la richesse du monde", la France enfin découvre ce que nous devbons à ce petit pays qui se défini parfois comme compliqué mais qui pourrait donner des leçons à une partie de la France qui justement se place en donneuse de leçons, persuadée de détenir la vérité.

Certainement, rien n'a été simple non plus là-bas. Bien sûr, tout n'est pas arrivé du jour au lendemain, tout beau, tout propre et tout cuit. Le mariage pour tous et toutes d''abord. Puis l'adopton et la PMA. Mais aujourd'hui, qui se préoccupe encore qu'un bourgmestre unisse un homme et une femme, ou deux hommes ou deux femmes ? Plus personne. La différence est devenue indifférente et c'est bien là que le bât blesse en France.

En France, si tu es différent, tu n'as pas le droit à la même indifférence que ton voisin. Si tu es différent, il faut assumer. Là-bas, à 500 km à peine de notre ville, qui fait figure de camp retranché  avec sa concentration hallucinante d'élus favorables au mariafe pour tous au km², quand on se rend en couple à une consulation de PMA nos deux noms figurent partout. Là-bas, on existe légalement. Là-bas, nos enfants auraient deux parents légaux.

Face à ces débats, j'oscille parfois entre la nausée face à certains propos, à la révolte face à des idioties plus grosses que ceux qui les prononcent , à l'émotion quand la Garde des Sceaux défend rageusement nos familles en tapant sur son micro à la fin de son allocution. Malgré tout ce qui se passe, tout ce qui se dit en ce moment, l'Histoire est en marche. La PMA n'arrivera sans doute pas tout de suite et quand bien même elle ferait partie du pack de lois votées prochainement, il est fort probable que beaucoup d'enfants seront encore conçus en Belgique ou en Espagne. L'Histoire est en marche et aussi contradictoire que cela puisse paraître, je suis fière que nos enfants aient été conçus en Belgique, notre terre d'exil, notre terre d'asile. Pour nous, la PMA en France arrivera sans doute trop tard. Les prochaines en profiteront et c'est aussi une victoire. 

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20 novembre 2012

Entre gris clair et gris foncé

ou comment un évenement stressant peut en masquer une autre. La trouille, l'angoisse, la peur a pendant une semaine été déplacée sur un autre évènement. Notre attention, notre énergie ont été focalisées sur autre chose. Résultat des courses, maintenant qu'elle est guérie, nous ne nous en faisons plus pour Choupi mais en plus, la trouille au bide que nous éprouvions (surtout moi) avant pour la ptite Grenouille a soudainement diminué aussi. En soi c'est une bonne nouvelle.

Il faut dire que les nausées...présentes, intenses, incessantes...y sont pour quelque chose. Je bénis les nausées, facile à dire de mon coté du ventre mais quand même, je suis si heureuse de leur apparition et de leur intensité que je suis bien obligée de l'avouer. Elles m'aident à rationnaliser, à canaliser mes émotions et mes craintes, elles sont mes meilleures copines du moment !

Chaque jour qui passe nous rapproche de la prochaine rencontre, chaque jour qui passe rend cette réalité plus concrète, chaque jour qui passe est une victoire.

Mutine

 

9 novembre 2012

Morte de trouille

Comment vais-je réussir à dépasser cette angoisse sourde qui me ronge les sangs ? Cette question je me la pose 100 fois par jour depuis 15 jours. Pourquoi la confiance en cette petite grenouille ne peut-elle pas avoir le dessus sur la peur, immense, de la perdre.

Comment vivre avec ce sentiment que rien n'apaise, sursauter au moindre coup de fil en s'inquiétant, stresser à l'idée que les nausées disparaissent, s'en vouloir de ne pouvoir être sereine et confiante, prier secrètement, somatiser...

Je ne parviens plus à vivre simplement, je me sens comme entre parenthèse, en apnée.

L'apnée du premier trimestre...c'est long un trimestre sans respirer. J'espère quelques bouffées d'oxygène ici et là, que je saurais prendre avec bonheur mais qui seront autant d'instants fugaces qui feront rapidement la place à la peur à nouveau jusqu'à d'autre bouffées d'air et ainsi de suite.

Cette période de début de grossesse est extrèmement compliquée pour ma petite tête qui empêche completement le coeur de ressentir autre chose que de la peur et qui ne nous permet pas de partager tout ça avec d'autres, si ce n'est ici, et de façon positive (ce qui dans le fond est ce pour quoi je culpabilise le plus) etje voudrais tant avoir une baguette magique et avancer le temps...

Faites que tout ça ne soit pas juste un rève de quelques semaines...

Je veux voir ton petit clignotant, je veux te voir faire de la boxe, je veux te voir faire des bulles, puis cacher ton visage...et enfin découvrir de mes yeux ta trombine, sentir ton odeur et mourir d'amour pour toi.

Accroche toi ma grenouille.

Mutine

 

31 octobre 2012

Et si c'était vraiment vrai ?

Je voulais faire un article un peu rigolo et vous raconter nos péripéties de test pipi donc nous avons abusé mais je ne parviens pas à être drôle tant j'ai peur de le regretter un jour. Cet article ne sera donc pas drôle et je m'en excuse.

Au terme de 15 jours d'attente, nous avons eu la joie de voir un résultat positif et bien positif sur le bilan du labo.

Une semaine plus tard, ce taux a bien évolué.

Cela nous rend heureuse mais c'est un bonheur en retenu et en pudeur.

Pourvu que cette petite grenouille s'accroche bien tout comme il faut.

Accroche toi mon petit crapaud !

 

Mutine

19 octobre 2012

Tu ne crois pas si bien dire...

C'était un lundi, il faisait glacial mais le soleil brillait dehors comme dans nos coeurs. Au lendemain d'un week-end agréable, doux et chaud, vivant et heureux comme seules Elles savent le faire. Nous voilà sur cette route, pas d'encombrement, pas d'embuches. Une place où se garer, deux petites rues à traverser et alors qu'on approche de l'entrée Choupi qui nous dit :

"au tout début on était déjà ici" faisant référence aux vacances de l'été passé qui nous avaient amenées toutes les 3 à Bruxelles pour la première fois.

Et oui, mon coeur, au tout tout tout début de toi on était déjà ici...tu ne crois pas si bien dire.

Est-ce qu'alors nous allions vivre un tout tout début d'autre chose ? L'avenir nous le dira.

J'ai tant aimé être là, pour la première fois, j'ai tant aimé la facilité et la simplicité de la façon dont tout ça s'est déroulé.

J'ai aimé que nous soyons alors toutes les 3 pour la première fois.

Je veux tant y croire, tant y croire...

Mutine

 

 

 

25 septembre 2012

Et si ?

Et si, un jour, l'envie de revenir vous conter un peu de notre vie revenait ?? Doucement, tout doucement, refait surface ce besoin d'écrire, de partager des idées, des sentiments, des ressentis.

Est-ce que c'est l'actualité qui fait que nous nous sentons plus concernées ? Peut-être.
Est-ce que cette envie de coucher les mots sur l'écran est un corrollaire aux nombreuses réflexions que nous avons, surement.

Il se pourrait donc bien que dans quelques temps, le titre de ce blog évolue, et que le "ah bein non, elles n'en ont pas le droit" devienne obsolète. En attendant, nous travaillons au "elles eurent beaucoup d'enfants"...mais c'est pas simple une fois encore.

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